oiseau
Les bécasseaux sanderling
Par
lesphotosdebetty
Le 04/01/2021
Les bécasseaux sanderling, un jour d'hiver, à Oye-Plage
Rien ne vaut une belle balade sur une plage déserte pour faire de belles rencontres animalières !
En voici la preuve en image avec ces bécasseaux sanderling qui se nourrissaient en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vifs et adroits, ils capturent de petits invertébrés (mouches, insectes, crustacés, petits vers marins parfois) en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.
Les blongios nains : retour sur une belle découverte de l'été
Par
lesphotosdebetty
Le 26/09/2020
Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien ? La météo du jour n'encourage pas vraiment à partir gambader dans les chemins, alors je me plonge dans mes découvertes de l'été. Je vous propose un retour sur l'une de mes plus belles découvertes : les blongios nains (Ixobrychus minutus - Little Bittern). Comme beaucoup, je ne connaissais pas cette espèce de Héron et n'en avais même jamais entendu le nom. Depuis plusieurs mois, confinement oblige et temps libre restreint, je n'étais pas allée me promener dans la réserve naturelle du marais de Cambrin, Annequin, Cuinchy et Festubert. Mi août, je décide d'aller y faire un petit tour et des photographes présents sur site m'explique alors que ce héron, assez peu courant, est venu se reproduire sur le site. Dès ce jour, j'ai eu la chance de pouvoir l'observer et de le photographier. Plusieurs autres visites me permettront de voir toute la famille blongios.
Mais qui est le blongios nain ?
C'est le plus petit héron européen (longueur de 33 à 38 cm pour un poid de 140 à 150 g). Les blongios nains vivent surtout dans les roselières inondées où ils trouvent des conditions favorables à leur mode de nidification mais également à la recherche de leur nourriture. Ils s'installent au bord des lacs, des étangs, le long des cours d'eau lents et dans les marais. Le blongios nain aime aussi les mares découvertes et les lisières. Lorsqu'il ne trouve pas d'habitat optimal, il peut se contenter de massifs de faible étendue ou même de simples rideaux de roseaux et même de simples étangs dans les parcs jusque dans les environnements urbains.
Comme nicheur, le blongios nain est répandu dans toute l'Europe Méridionale et Moyenne. Au nord, son aire de distribution s'étend jusqu'en Hollande, en Allemagne Septentrionale et en Russie. On le trouve également en Afrique du Nord, du Maroc à l'Egypte, ainsi qu'en Asie Occidentale, du sud-ouest de la Sibérie et de la Palestine jusqu'en Kirghizie et l'est du Cachemire. Les oiseaux européens sont migrateurs et prennent leurs quartiers d'hiver en Afrique au sud du Sahara. Les blongios nains possèdent essentiellement des activités diurnes et crépusculaires. Très habiles à grimper sur les tiges de roseaux, ils adoptent une posture figée, immobiles et raides comme des piquets, aussitôt qu'ils s'estiment en situation de danger. Les petits, dès la sortie du nid, sont capables d'adopter la même attitude. Son régime alimentaire n'est guère différent de celui de la plupart des hérons (petits poissons, insectes aquatiques, batraciens, sangsues et autres vers). Ce pêcheur opère le plus souvent à l'affût, sous le couvert ou à la lisière des roseaux et d'autres végétations des eaux peu profondes.
Le Blongios nain arrive en France aux alentours du mois de mai et repart dès les mois d'août ou septembre. Les zones d'hivernage semblent situées en Afrique de l'Est où il arrive en suivant une voie de migration orientale (Italie, rive orientale de la Méditerranée, Péninsule arabique). La migration retour semble plus occidentale, mais globalement les axes migratoires de ce petit héron sont très mal connues.
En France, la population de Blongios nain était en fort déclin, suivant ainsi la tendance générale européenne, avec un effectif estimé à 2000 couples en 1968, 453 couples en 1983 et 242 couples en 1997, avec son plus important noyau en Camargue. Certaines régions de France (littoral atlantique, Picardie et Flandres) ont perdu 80 % de leurs effectifs au cours de cette période. Les effectifs de ce blongios semblent remonter depuis 1990 (ou sont mieux inventoriés ?). Il est attentivement suivi dans le nord de la France, notamment sur le marais du Romelaëre, dans le marais audomarois qui abrite à lui seul de 4 à 10 % de la population nationale de blongios nain, de même qu'en Belgique.
Voilà, vous savez tout sur le blongios nain. Maintenant, à quoi ressemble t-il ? Et bien voici les clichés que j'ai pu prendre de toute la ou les familles présentes à Cambrin. Bonne route à eux et longue vie sur les chemins de la migration, en espérant les revoir l'an prochain.
Voici Monsieur Blongios pour commencer !
Ensuite, voici Madame Blongios
Et pour finir, voici les juvéniles
Et voilà, j'espère que cet article vous a plu, et surtout cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
A bientôt et attention à vous.
Ma rencontre avec "Boubou" le hibou
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lesphotosdebetty
Le 18/07/2020
Bonjour à tous,
j'espère que vous allez toujours bien. Aujourd'hui, je vais vous raconter mon coup de coeur de la semaine.
Un soir de cette semaine, plutôt que de rester dans le canapé devant la télé, je m'équipe pour une séance photo dans la campagne. Je pars m'installer en affût dans une zone où je sais que les chevreuils sont nombreux. J'arrive sur site, je m'installe tranquillement et il ne reste plus qu'à attendre que nos amis arrivent. Il est alors 20h30, le 1er chevreuil apparaitra vers 21h00. Le temps passe, je prends quelques photos mais surtout, je bouge le moins possible pour ne pas effrayer les chevreuils et faire en sorte qu'ils s'approchent de moi (c'est toujours mieux pour les photos). Je garde un oeil sur l'ensemble de l'espace que j'ai autour de moi. Vers 21h20, je remarque du mouvement chez les pies, particulièrement nombreuses cette année. Deux ou trois pies semblent agacées et quittent l'arbre où elles étaient. A ce moment, je remarque un oiseau d'une belle envergure qui s'installe dans l'arbre. Je suis loin, je ne distingue que la moitié inférieure du corps de l'oiseau, mais je sais qui il est. Je n'espérais plus le voir arriver. Depuis plusieurs semaines, je sais que le site est fréquenté par au moins 2 hiboux moyen duc. J'ai déjà eu l'occasion de les observer au crépuscule et à la nuit tombée, mais rarement, la lumière était encore suffisante pour en tirer une photo satisfaisante. Une seule fois, j'avais réussi à en saisir un en vol, mais la photo était de qualité moyenne vu le peu de lumière.
Cette semaine, la chance m'a souri (pour une fois !). Il faisait encore clair quand "Boubou" est arrivé. Vers 21h40, je décide de quitter mon affût et de tenter une approche. J'avance à pas de loup, je suis à découvert, difficile d'être discrète. Au fur et à mesure que j'approche, je prends quelques clichés.
"Boubou" me remarque, ce qui était inévitable, et s'envole. Mais au lieu de disparaitre, il se pose sur une branche morte, complétement à découvert. Il me laissera encore approcher de quelques mètres et faire quelques photos, avant d'estimer que j'étais trop près et de finalement s'envoler dans un endroit inaccessible.
Voilà ma rencontre avec "Boubou". J'espère qu'il y en aura encore de nombreuses.
==> Cliquer sur les photos pour les voir en grand format..
La présentation du dernier né de Woody
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lesphotosdebetty
Le 29/06/2020
Bonjour à tous,
Ce matin, j'ai eu l'heureuse surprise d'avoir de la visite dans le jardin.
En effet, Woody le pic vert est venu me présenter l'un de ses derniers nés.
Pourquoi je vous dis l'un de ses derniers nés ?
Chez cette espèce, les parents se partagent le travail de nourrir et éduquer les petits. Ils couvent à tour de rôle et lorsque les petits sortent du nid, chacun des parents en prend quelques uns pour les éduquer. Ici, Woody est arrivé avec un seul petit, mais il est probable que la femelle s'occupait des autres. Au fait, vous vous souvenez qu'à la mi-avril, woody était venu me présenter sa copine ?
Si si, souvenez vous :)
Bon, dans tous les cas, Woody et son petit m'ont offert de jolies scènes et notamment, Woody, après avoir bien piqué ma pelouse est allé donner la becquée à son bébé. C'était mignon !!!
J'espère qu'ils me rendront d'autres visites dans les prochains jours, et pourquoi pas, peut être que Woody sera accompagné de toute la famille ?
A bientôt ...
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Le coucou et l'accenteur mouchet
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lesphotosdebetty
Le 26/06/2020
Bonjour à tous,
ce matin, un orage sec grondait, il faisait sombre et je remarque un oiseau sur ma clôture. Celui-ci était d'une taille déjà importante et il attire donc mon attention.
Je regarde avec les jumelles et reconnait là le jeune coucou qui était déjà venu me rendre visite il y a quelques jours. Je l'observe et le prends en photo, heureusement, il est calme et ne se sauve pas.
Il semble avoir faim et ouvre le bec pour réclamer de la nourriture. Je vois donc arriver un accenteur mouchet et je me dis que c'est sûrement lui qui a "hérité" de ce gros bébé. Et oui, le coucou pratique le parasitisme de couvée. La femelle va pondre dans le nid d'une autre espèce d'oiseau et supprime l'un des oeufs déjà pondu par cette espèce. L'oeuf du coucou est donc couvé puis élevé par l'oiseau à qui appartenait le nid. Souvent, lorsqu'il est né, le jeune coucou supprime en les poussant hors du nid, les autres jeunes présents dans le nid.
Les scènes suivantes viendront confirmer que les accenteurs mouchets sont bien les parents adoptifs de notre grand gaillard de coucou. Ils ont bien du boulot et je leur souhaite bon courage. Heureusement, le coucou ne devrait plus tarder à prendre son autonomie.
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