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A la rencontre des phoques gris de la côte d'Opale
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lesphotosdebetty
Le 04/03/2021
Bonjour à toutes et tous,
l'une de mes balades hivernales m'a conduit sur une plage où il y avait un joli rassemblement de phoques gris. Volontairement, je tairais le nom de cet endroit car ces mammifères marins ont besoin de quiétude lorsqu'ils se reposent sur les bancs de sable. Le dérangement humain n'est jamais bon car celà les empêche de récupérer, de se reposer et de manière générale d'assouvir leurs besoins physiologiques. Un bon reflex est de toujours rester à bonne distance des groupes de phoques : 150 à 200 mètres est une bonne moyenne.
Les plages du nord de la France accueille 2 types de phoques : les phoques gris et les phoques veau marin. Comment les distinguer ? C'est assez simple !
Le phoque gris a un museau allongé dans le prologement de son crâne, ses narines sont parallèles. Sa fourrure est parsemée de grosses tâches claires.
Le phoque veau marin a une tête ronde avec un museau en pointe, un peu comme un chien. Il y a un décrochement entre le front et le nez qui est bien marqué. Ses narines sont en V. Sa fourrure est parsemée de tâches fines et claires.
Revenons à cette balade hivernale ... La météo était idéale, avec une jolie lumière qui m'a permis d'observer ces magnifiques mammifères marins, à la fois dans l'eau, mais aussi au repos, sur leur banc de sable ... à belle distance, bien sûr :).
En voici le résultat. Si vous aimez, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire.
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lesphotosdebetty
Le 04/01/2021
Les bécasseaux sanderling, un jour d'hiver, à Oye-Plage
Rien ne vaut une belle balade sur une plage déserte pour faire de belles rencontres animalières !
En voici la preuve en image avec ces bécasseaux sanderling qui se nourrissaient en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vifs et adroits, ils capturent de petits invertébrés (mouches, insectes, crustacés, petits vers marins parfois) en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.
Conflit de faucons crécerelles pour un rongeur
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lesphotosdebetty
Le 15/11/2020
Bonjour à tous,
j'espère que vous allez bien en ces temps quelque peu troublés. Aujourd'hui, je vous présente un conflit de faucons crécerelles pour la propriété d'un rongeur que l'un des 2 avait capturé. Tous deux sont probablement des jeunes de l'année.
Au commencement, il y avait un faucon qui avait capturé un rongeur. Il s'en régalait. Pendant ce temps, un second faucon était en vol, faisant du sur-place, à l'affût également d'une proie pour en faire son déjeuner. A un moment, en un instant, celui qui volait s'est laissé tombé en piquet sur celui qui dégustait son rongeur. Va s'en suivre une bataille acharnée, jusqu'à ce que le 1er faucon, celui qui avait attrapé la proie, s'envole, laissant ainsi son butin à son congénère.
Les blongios nains : retour sur une belle découverte de l'été
Par
lesphotosdebetty
Le 26/09/2020
Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien ? La météo du jour n'encourage pas vraiment à partir gambader dans les chemins, alors je me plonge dans mes découvertes de l'été. Je vous propose un retour sur l'une de mes plus belles découvertes : les blongios nains (Ixobrychus minutus - Little Bittern). Comme beaucoup, je ne connaissais pas cette espèce de Héron et n'en avais même jamais entendu le nom. Depuis plusieurs mois, confinement oblige et temps libre restreint, je n'étais pas allée me promener dans la réserve naturelle du marais de Cambrin, Annequin, Cuinchy et Festubert. Mi août, je décide d'aller y faire un petit tour et des photographes présents sur site m'explique alors que ce héron, assez peu courant, est venu se reproduire sur le site. Dès ce jour, j'ai eu la chance de pouvoir l'observer et de le photographier. Plusieurs autres visites me permettront de voir toute la famille blongios.
Mais qui est le blongios nain ?
C'est le plus petit héron européen (longueur de 33 à 38 cm pour un poid de 140 à 150 g). Les blongios nains vivent surtout dans les roselières inondées où ils trouvent des conditions favorables à leur mode de nidification mais également à la recherche de leur nourriture. Ils s'installent au bord des lacs, des étangs, le long des cours d'eau lents et dans les marais. Le blongios nain aime aussi les mares découvertes et les lisières. Lorsqu'il ne trouve pas d'habitat optimal, il peut se contenter de massifs de faible étendue ou même de simples rideaux de roseaux et même de simples étangs dans les parcs jusque dans les environnements urbains.
Comme nicheur, le blongios nain est répandu dans toute l'Europe Méridionale et Moyenne. Au nord, son aire de distribution s'étend jusqu'en Hollande, en Allemagne Septentrionale et en Russie. On le trouve également en Afrique du Nord, du Maroc à l'Egypte, ainsi qu'en Asie Occidentale, du sud-ouest de la Sibérie et de la Palestine jusqu'en Kirghizie et l'est du Cachemire. Les oiseaux européens sont migrateurs et prennent leurs quartiers d'hiver en Afrique au sud du Sahara. Les blongios nains possèdent essentiellement des activités diurnes et crépusculaires. Très habiles à grimper sur les tiges de roseaux, ils adoptent une posture figée, immobiles et raides comme des piquets, aussitôt qu'ils s'estiment en situation de danger. Les petits, dès la sortie du nid, sont capables d'adopter la même attitude. Son régime alimentaire n'est guère différent de celui de la plupart des hérons (petits poissons, insectes aquatiques, batraciens, sangsues et autres vers). Ce pêcheur opère le plus souvent à l'affût, sous le couvert ou à la lisière des roseaux et d'autres végétations des eaux peu profondes.
Le Blongios nain arrive en France aux alentours du mois de mai et repart dès les mois d'août ou septembre. Les zones d'hivernage semblent situées en Afrique de l'Est où il arrive en suivant une voie de migration orientale (Italie, rive orientale de la Méditerranée, Péninsule arabique). La migration retour semble plus occidentale, mais globalement les axes migratoires de ce petit héron sont très mal connues.
En France, la population de Blongios nain était en fort déclin, suivant ainsi la tendance générale européenne, avec un effectif estimé à 2000 couples en 1968, 453 couples en 1983 et 242 couples en 1997, avec son plus important noyau en Camargue. Certaines régions de France (littoral atlantique, Picardie et Flandres) ont perdu 80 % de leurs effectifs au cours de cette période. Les effectifs de ce blongios semblent remonter depuis 1990 (ou sont mieux inventoriés ?). Il est attentivement suivi dans le nord de la France, notamment sur le marais du Romelaëre, dans le marais audomarois qui abrite à lui seul de 4 à 10 % de la population nationale de blongios nain, de même qu'en Belgique.
Voilà, vous savez tout sur le blongios nain. Maintenant, à quoi ressemble t-il ? Et bien voici les clichés que j'ai pu prendre de toute la ou les familles présentes à Cambrin. Bonne route à eux et longue vie sur les chemins de la migration, en espérant les revoir l'an prochain.
Voici Monsieur Blongios pour commencer !
Ensuite, voici Madame Blongios
Et pour finir, voici les juvéniles
Et voilà, j'espère que cet article vous a plu, et surtout cliquez sur les photos pour les voir en grand format.
A bientôt et attention à vous.
Au Hâble d'Ault, entre Cayeux et Ault
Par
lesphotosdebetty
Le 16/09/2020
Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien.
Après les Mollières de la Baie de Somme, je poursuis ma visite de ce joli coin des Hauts de France avec un fil conducteur, celui des réserves naturelles et ornithologiques. Aujourd'hui, je vous présente la réserve du Hâble d'Ault.
Celle-ci se situe entre Cayeux sur Mer et Ault, au pied des premières falaises. Le port d'Ault ou "Hâble d'Ault" était au Moyen-âge une importante zone de mouillage des navires qui pouvaient pénétrer dans cette zone en emprutant un chenal qui communiquait avec la mer. De nos jours, le marais du Hâble d'Ault est essentiellement connu pour la richesse de sa faune sauvage et de sa flore : en effet, plus de 270 espèces d'oiseaux migrateurs ont été recensées depuis la fin du XIXème siècle... Le site se compose de parties herbeuses, de marais, de pelouses graveleuses, de levées de galets et quelques fragments de dunes. Le lieu abrite également une réserve de chasse et de faune sauvage, c'est pourquoi le lieu intéresse de nombreux ornithologues. Pour beaucoup d'oiseaux d'eau qui empruntent le corridor des falaises du pays de Caux pour atteindre leur zone de nidification, le Hâble-d'Ault est leur première zone de halte migratoire. Cet espace désormais protégé de prairies, étangs et roselières est devenu pour beaucoup d'espèces aviaires une zone d'hivernage et de reproduction.
J'ai eu l'occasion de découvrir l'endroit pour la première fois en aôut dernier. Pour une 1ère découverte, j'y suis restée trop peu de temps et il faudra donc que j'y retourne pour faire plus ample connaissance avec les lieux. Toujours est-il que j'y ai fait quelques jolies observations comme le montre les photos suivantes : plusieurs limicoles (bécasseaux variables, chevaliers sylvain, petit et grand gravelots), chevaux Henson (emblématiques de la Baie de Somme), etc.
J'espère que cette "petite visite" vous a plu. A bientôt.
(Cliquez que les photos pour les visualiser en grand format)
Dans les Mollières de la Baie de Somme
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lesphotosdebetty
Le 10/09/2020
Bonsoir à tous,
j'espère que vous allez bien. Après une petite pause estivale ... et pas mal de balades, je reprends mes billets sur ce blog.
Vous connaissez les mollières ?
En picard, il s'agit des prés salés de la Baie de Somme. Vous savez, là où les moutons passent leur temps à brouter l'herbe. Pour ma part, je n'ai jamais goûté le mouton de pré salé. Vous, peut être y avez vous déjà goûté ? Je crois que je préfère les observer ;)
Bon, toujours est-il que j'ai découvert cet endroit en août et ai beaucoup apprécié. La réserve où je suis allée (je n'en connais pas le nom désolée) se situe entre Saint Valéry et Le Crotoy. En voici quelques vues bien sympas.
Cette sortie fut pour moi l'occasion de voir ma 1ère phragmite des joncs ou encore d'observer les vols d'étourneaux au-dessus des mollières. Et, heureusement que je n'ai pas (trop) peur des araignées car j'ai vu ma 1ère argiope frelon, encore appelée épeire frelon. Bref, c'était une chouette sortie. (Cliquez sur les photos pour les voir en grand format)
Par
lesphotosdebetty
Le 05/08/2020
Bonjour à tous,
hier soir, lors d'une sortie en soirée, j'ai pu observer le comportement d'une chevrette et de ses deux faons nés cette année. Beaucoup de tendresse émanait de cette petite famille et aussi beaucoup d'espiéglerie de la part des 2 petits.
J'ai passé un moment très agréable à les observer. Voici quelques photos prises lors de cette observation.
(cliquer sur les photos pour les voir en grand format.)
Ma rencontre avec "Boubou" le hibou
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lesphotosdebetty
Le 18/07/2020
Bonjour à tous,
j'espère que vous allez toujours bien. Aujourd'hui, je vais vous raconter mon coup de coeur de la semaine.
Un soir de cette semaine, plutôt que de rester dans le canapé devant la télé, je m'équipe pour une séance photo dans la campagne. Je pars m'installer en affût dans une zone où je sais que les chevreuils sont nombreux. J'arrive sur site, je m'installe tranquillement et il ne reste plus qu'à attendre que nos amis arrivent. Il est alors 20h30, le 1er chevreuil apparaitra vers 21h00. Le temps passe, je prends quelques photos mais surtout, je bouge le moins possible pour ne pas effrayer les chevreuils et faire en sorte qu'ils s'approchent de moi (c'est toujours mieux pour les photos). Je garde un oeil sur l'ensemble de l'espace que j'ai autour de moi. Vers 21h20, je remarque du mouvement chez les pies, particulièrement nombreuses cette année. Deux ou trois pies semblent agacées et quittent l'arbre où elles étaient. A ce moment, je remarque un oiseau d'une belle envergure qui s'installe dans l'arbre. Je suis loin, je ne distingue que la moitié inférieure du corps de l'oiseau, mais je sais qui il est. Je n'espérais plus le voir arriver. Depuis plusieurs semaines, je sais que le site est fréquenté par au moins 2 hiboux moyen duc. J'ai déjà eu l'occasion de les observer au crépuscule et à la nuit tombée, mais rarement, la lumière était encore suffisante pour en tirer une photo satisfaisante. Une seule fois, j'avais réussi à en saisir un en vol, mais la photo était de qualité moyenne vu le peu de lumière.
Cette semaine, la chance m'a souri (pour une fois !). Il faisait encore clair quand "Boubou" est arrivé. Vers 21h40, je décide de quitter mon affût et de tenter une approche. J'avance à pas de loup, je suis à découvert, difficile d'être discrète. Au fur et à mesure que j'approche, je prends quelques clichés.
"Boubou" me remarque, ce qui était inévitable, et s'envole. Mais au lieu de disparaitre, il se pose sur une branche morte, complétement à découvert. Il me laissera encore approcher de quelques mètres et faire quelques photos, avant d'estimer que j'étais trop près et de finalement s'envoler dans un endroit inaccessible.
Voilà ma rencontre avec "Boubou". J'espère qu'il y en aura encore de nombreuses.
==> Cliquer sur les photos pour les voir en grand format..