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Betty DELABRE - Photographe animalier et de nature

Articles de lesphotosdebetty

A la rencontre des phoques gris de la côte d'Opale

Par Le 04/03/2021

Bonjour à toutes et tous,

l'une de mes balades hivernales m'a conduit sur une plage où il y avait un joli rassemblement de phoques gris. Volontairement, je tairais le nom de cet endroit car ces mammifères marins ont besoin de quiétude lorsqu'ils se reposent sur les bancs de sable. Le dérangement humain n'est jamais bon car celà les empêche de récupérer, de se reposer et de manière générale d'assouvir leurs besoins physiologiques. Un bon reflex est de toujours rester à bonne distance des groupes de phoques : 150 à 200 mètres est une bonne moyenne.

Les plages du nord de la France accueille 2 types de phoques : les phoques gris et les phoques veau marin. Comment les distinguer ? C'est assez simple !

Le phoque gris a un museau allongé dans le prologement de son crâne, ses narines sont parallèles. Sa fourrure est parsemée de grosses tâches claires.

Le phoque veau marin a une tête ronde avec un museau en pointe, un peu comme un chien. Il y a un décrochement entre le front et le nez qui est bien marqué. Ses narines sont en V. Sa fourrure est parsemée de tâches fines et claires.

Revenons à cette balade hivernale ... La météo était idéale, avec une jolie lumière qui m'a permis d'observer ces magnifiques mammifères marins, à la fois dans l'eau, mais aussi au repos, sur leur banc de sable ... à belle distance, bien sûr :).

En voici le résultat. Si vous aimez, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire.

  Phoque grisPhoque gris faisant la bananeDsc 8377 batchPhoque gris juvénileUne maman et son petitPhoque grisPhoque grisPhoque gris

Les bécasseaux sanderling

Par Le 04/01/2021

Les bécasseaux sanderling, un jour d'hiver, à Oye-Plage

Rien ne vaut une belle balade sur une plage déserte pour faire de belles rencontres animalières !

En voici la preuve en image avec ces bécasseaux sanderling qui se nourrissaient en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vifs et adroits, ils capturent de petits invertébrés (mouches, insectes, crustacés, petits vers marins parfois) en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.

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Conflit de faucons crécerelles pour un rongeur

Par Le 15/11/2020

Bonjour à tous,

j'espère que vous allez bien en ces temps quelque peu troublés. Aujourd'hui, je vous présente un conflit de faucons crécerelles pour la propriété d'un rongeur que l'un des 2 avait capturé. Tous deux sont probablement des jeunes de l'année.

Au commencement, il y avait un faucon qui avait capturé un rongeur. Il s'en régalait. Pendant ce temps, un second faucon était en vol, faisant du sur-place, à l'affût également d'une proie pour en faire son déjeuner. A un moment, en un instant, celui qui volait s'est laissé tombé en piquet sur celui qui dégustait son rongeur. Va s'en suivre une bataille acharnée, jusqu'à ce que le 1er faucon, celui qui avait attrapé la proie, s'envole, laissant ainsi son butin à son congénère.

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Les blongios nains : retour sur une belle découverte de l'été

Par Le 26/09/2020

Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien ? La météo du jour n'encourage pas vraiment à partir gambader dans les chemins, alors je me plonge dans mes découvertes de l'été. Je vous propose un retour sur l'une de mes plus belles découvertes : les blongios nains (Ixobrychus minutus - Little Bittern). Comme beaucoup, je ne connaissais pas cette espèce de Héron et n'en avais même jamais entendu le nom. Depuis plusieurs mois, confinement oblige et temps libre restreint, je n'étais pas allée me promener dans la réserve naturelle du marais de Cambrin, Annequin, Cuinchy et Festubert. Mi août, je décide d'aller y faire un petit tour et des photographes présents sur site m'explique alors que ce héron, assez peu courant, est venu se reproduire sur le site. Dès ce jour, j'ai eu la chance de pouvoir l'observer et de le photographier. Plusieurs autres visites me permettront de voir toute la famille blongios.

Mais qui est le blongios nain ?

C'est le plus petit héron européen (longueur de 33 à 38 cm pour un poid de 140 à 150 g). Les blongios nains vivent surtout dans les roselières inondées où ils trouvent des conditions favorables à leur mode de nidification mais également à la recherche de leur nourriture. Ils s'installent au bord des lacs, des étangs, le long des cours d'eau lents et dans les marais. Le blongios nain aime aussi les mares découvertes et les lisières. Lorsqu'il ne trouve pas d'habitat optimal, il peut se contenter de massifs de faible étendue ou même de simples rideaux de roseaux et même de simples étangs dans les parcs jusque dans les environnements urbains.
Comme nicheur, le blongios nain est répandu dans toute l'Europe Méridionale et Moyenne. Au nord, son aire de distribution s'étend jusqu'en Hollande, en Allemagne Septentrionale et en Russie. On le trouve également en Afrique du Nord, du Maroc à l'Egypte, ainsi qu'en Asie Occidentale, du sud-ouest de la Sibérie et de la Palestine jusqu'en Kirghizie et l'est du Cachemire. Les oiseaux européens sont migrateurs et prennent leurs quartiers d'hiver en Afrique au sud du Sahara. Les blongios nains possèdent essentiellement des activités diurnes et crépusculaires. Très habiles à grimper sur les tiges de roseaux, ils adoptent une posture figée, immobiles et raides comme des piquets, aussitôt qu'ils s'estiment en situation de danger. Les petits, dès la sortie du nid, sont capables d'adopter la même attitude. Son régime alimentaire n'est guère différent de celui de la plupart des hérons (petits poissons, insectes aquatiques, batraciens, sangsues et autres vers). Ce pêcheur opère le plus souvent à l'affût, sous le couvert ou à la lisière des roseaux et d'autres végétations des eaux peu profondes.

Le Blongios nain arrive en France aux alentours du mois de mai et repart dès les mois d'août ou septembre. Les zones d'hivernage semblent situées en Afrique de l'Est où il arrive en suivant une voie de migration orientale (Italie, rive orientale de la Méditerranée, Péninsule arabique). La migration retour semble plus occidentale, mais globalement les axes migratoires de ce petit héron sont très mal connues.

En France, la population de Blongios nain était en fort déclin, suivant ainsi la tendance générale européenne, avec un effectif estimé à 2000 couples en 1968, 453 couples en 1983 et 242 couples en 1997, avec son plus important noyau en Camargue. Certaines régions de France (littoral atlantique, Picardie et Flandres) ont perdu 80 % de leurs effectifs au cours de cette période. Les effectifs de ce blongios semblent remonter depuis 1990 (ou sont mieux inventoriés ?). Il est attentivement suivi dans le nord de la France, notamment sur le marais du Romelaëre, dans le marais audomarois qui abrite à lui seul de 4 à 10 % de la population nationale de blongios nain, de même qu'en Belgique.

Voilà, vous savez tout sur le blongios nain. Maintenant, à quoi ressemble t-il ? Et bien voici les clichés que j'ai pu prendre de toute la ou les familles présentes à Cambrin. Bonne route à eux et longue vie sur les chemins de la migration, en espérant les revoir l'an prochain.

Voici Monsieur Blongios pour commencer !

Blongios mâleBlongios mâleBlongios mâle

Blongios mâleBlongios mâle

Ensuite, voici Madame Blongios

Blongios femelleBlongios femelleBlongios femelle

Blongios femelleBlongios femelle

Et pour finir, voici les juvéniles

Blongios juvénileBlongios juvénileBlongios juvénileBlongios juvénileBlongios juvénile

Et voilà, j'espère que cet article vous a plu, et surtout cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

A bientôt et attention à vous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

Au Hâble d'Ault, entre Cayeux et Ault

Par Le 16/09/2020

Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien.

Après les Mollières de la Baie de Somme, je poursuis ma visite de ce joli coin des Hauts de France avec un fil conducteur, celui des réserves naturelles et ornithologiques. Aujourd'hui, je vous présente la réserve du Hâble d'Ault.

Celle-ci se situe entre Cayeux sur Mer et Ault, au pied des premières falaises. Le port d'Ault ou "Hâble d'Ault" était au Moyen-âge une importante zone de mouillage des navires qui pouvaient pénétrer dans cette zone en emprutant un chenal qui communiquait avec la mer. De nos jours, le marais du Hâble d'Ault est essentiellement connu pour la richesse de sa faune sauvage et de sa flore : en effet, plus de 270 espèces d'oiseaux migrateurs ont été recensées depuis la fin du XIXème siècle... Le site se compose de parties herbeuses, de marais, de pelouses graveleuses, de levées de galets et quelques fragments de dunes. Le lieu abrite également une réserve de chasse et de faune sauvage, c'est pourquoi le lieu intéresse de nombreux ornithologues.  Pour beaucoup d'oiseaux d'eau qui empruntent le corridor des falaises du pays de Caux pour atteindre leur zone de nidification, le Hâble-d'Ault est leur première zone de halte migratoire. Cet espace désormais protégé de prairies, étangs et roselières est devenu pour beaucoup d'espèces aviaires une zone d'hivernage et de reproduction.

Le Hâble d'AultLe Hâble d'Ault

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai eu l'occasion de découvrir l'endroit pour la première fois en aôut dernier. Pour une 1ère découverte, j'y suis restée trop peu de temps et il faudra donc que j'y retourne pour faire plus ample connaissance avec les lieux. Toujours est-il que j'y ai fait quelques jolies observations comme le montre les photos suivantes : plusieurs limicoles (bécasseaux variables, chevaliers sylvain, petit et grand gravelots), chevaux Henson (emblématiques de la Baie de Somme), etc.

Chevaux Henson et cygnes tuberculésBécasseaux variables et chevalier sylvainGrandgravelot et becasseauvariablePetit gravelot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vol de spatules en migration

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'espère que cette "petite visite" vous a plu. A bientôt.

(Cliquez que les photos pour les visualiser en grand format)

Dans les Mollières de la Baie de Somme

Par Le 10/09/2020

Bonsoir à tous,

j'espère que vous allez bien. Après une petite pause estivale ... et pas mal de balades, je reprends mes billets sur ce blog.

Vous connaissez les mollières ?

En picard, il s'agit des prés salés de la Baie de Somme. Vous savez, là où les moutons passent leur temps à brouter l'herbe. Pour ma part, je n'ai jamais goûté le mouton de pré salé. Vous, peut être y avez vous déjà goûté ?   Je crois que je préfère les observer ;)

Bon, toujours est-il que j'ai découvert cet endroit en août et ai beaucoup apprécié. La réserve où je suis allée (je n'en connais pas le nom désolée) se situe entre Saint Valéry et Le Crotoy. En voici quelques vues bien sympas.

Cette sortie fut pour moi l'occasion de voir ma 1ère phragmite des joncs ou encore d'observer les vols d'étourneaux au-dessus des mollières. Et, heureusement que je n'ai pas (trop) peur des araignées car j'ai vu ma 1ère argiope frelon, encore appelée épeire frelon. Bref, c'était une chouette sortie. (Cliquez sur les photos pour les voir en grand format)

Dans les mollièresDans les mollières

Dans les mollièresDans les mollières

Phragmite des joncsEpeire frelonLes moutons des près salésVol d'étourneaux

 

 

La chevrette et ses faons

Par Le 05/08/2020

Bonjour à tous,

hier soir, lors d'une sortie en soirée, j'ai pu observer le comportement d'une chevrette et de ses deux faons nés cette année. Beaucoup de tendresse émanait de cette petite famille et aussi beaucoup d'espiéglerie de la part des 2 petits.

J'ai passé un moment très agréable à les observer. Voici quelques photos prises lors de cette observation.

(cliquer sur les photos pour les voir en grand format.)

L'arrivée dans la prairieMoment tendresse entre les 2 faonsScène de jeux entre les faonsAu gouter ...La chebrette et l'un de ses faonsLe deuxième faon

Ma rencontre avec "Boubou" le hibou

Par Le 18/07/2020

Bonjour à tous,

j'espère que vous allez toujours bien. Aujourd'hui, je vais vous raconter mon coup de coeur de la semaine.

Un soir de cette semaine, plutôt que de rester dans le canapé devant la télé, je m'équipe pour une séance photo dans la campagne. Je pars m'installer en affût dans une zone où je sais que les chevreuils sont nombreux. J'arrive sur site, je m'installe tranquillement et il ne reste plus qu'à attendre que nos amis arrivent. Il est alors 20h30, le 1er chevreuil apparaitra vers 21h00. Le temps passe, je prends quelques photos mais surtout, je bouge le moins possible pour ne pas effrayer les chevreuils et faire en sorte qu'ils s'approchent de moi (c'est toujours mieux pour les photos). Je garde un oeil sur l'ensemble de l'espace que j'ai autour de moi. Vers 21h20, je remarque du mouvement chez les pies, particulièrement nombreuses cette année. Deux ou trois pies semblent agacées et quittent l'arbre où elles étaient. A ce moment, je remarque un oiseau d'une belle envergure qui s'installe dans l'arbre. Je suis loin, je ne distingue que la moitié inférieure du corps de l'oiseau, mais je sais qui il est. Je n'espérais plus le voir arriver. Depuis plusieurs semaines, je sais que le site est fréquenté par au moins 2 hiboux moyen duc. J'ai déjà eu l'occasion de les observer au crépuscule et à la nuit tombée, mais rarement, la lumière était encore suffisante pour en tirer une photo satisfaisante. Une seule fois, j'avais réussi à en saisir un en vol, mais la photo était de qualité moyenne vu le peu de lumière.

Hibou moyen duc

Cette semaine, la chance m'a souri (pour une fois !). Il faisait encore clair quand "Boubou" est arrivé. Vers 21h40, je décide de quitter mon affût et de tenter une approche. J'avance à pas de loup, je suis à découvert, difficile d'être discrète. Au fur et à mesure que j'approche, je prends quelques clichés.

Hibou moyen ducHibou moyen duc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Boubou" me remarque, ce qui était inévitable, et s'envole. Mais au lieu de disparaitre, il se pose sur une branche morte, complétement à découvert. Il me laissera encore approcher de quelques mètres et faire quelques photos, avant d'estimer que j'étais trop près et de finalement s'envoler dans un endroit inaccessible.

Hibou moyen ducHibou moyen duc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà ma rencontre avec "Boubou". J'espère qu'il y en aura encore de nombreuses.

 

==> Cliquer sur les photos pour les voir en grand format..

Un petit tour au Platier d'Oye

Par Le 15/07/2020

Bonjour à tous,

lundi 13 juillet, afin de profiter du soleil avant la pluie annoncée, je suis partie à la découverte de la réserve naturelle nationale du Platier d'Oye. Je ne connaissais pas du tout et il y a un moment que j'avais envie d'aller m'y promener. Cette réserve naturelle se situe entre Calais et Dunkerque, sur la côte d'Opale, entre terre et mer. Elle est contituée de prés salés, vasières, mares, dunes, prairies et renferme une grande diversité à la fois au niveau de la flore que de la faune. C'est un vaste polder qui est la première halte française des oiseaux migrateurs de passage, en route vers des contrées plus chaudes pour passer l'hiver.

De nombreux sentiers permettent de se promener au milieu des dunes, recouvertes d'argousiers. Des passages permettent de se rendre sur la plage.

Plage du CasinoPlage du Casino

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai eu l'occasion de rencontrer des passereaux tous mignons, chantant magnifiquement bien, du haut des argousiers et autres arbustes : fauvette grisette, tarier patre, linotte mélodieuse.

Fauvette grisetteLinotte mélodieuseTarier pâtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La diversité des milieux sur le site permet aussi de se régaler avec les oiseaux d'eau présents autour des mares ou encore avec les nombreuses libellules qui volent un peu partout. Des pâturages permettent d'observer des espèces rustiques de boeufs et de chevaux, des Highlands. Il y a aussi des moutons shetlands, mais je ne les ai pas vu.

J'ai assisté à une scène étonnante où une mouette rieuse, voulant probablement protéger son nid, a chassé les oies et cygnes qui s'en approchaient de trop près. Les "grandes" ne se sont pas fait prier pour déguerpir sous les assauts de la "petite" mouette rieuse.

Bernaches du CanadaMouette rieuse féroceLibellule

 

 

 

 

Pâturage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà pour aujourd'hui, au retour du Platier d'Oye, que je conseille de découvrir. J'y retournerai à une autre période de l'année, où il y a moins de touriste, des oiseaux en migration ou pour y observer les espèces qui y passent l'hiver.

A bientôt.

La saison des amours chez les chevreuils commence

Par Le 12/07/2020

Bonjour à tous,

j'espère que vous allez bien.

Nous sommes à la mi-juillet et jusqu'à la mi-août, c'est la saison des amours pour le chevreuil. Le comportement du brocard va changer, il va devenir plus agressif avec ses rivaux potentiels. Il va parcourir activement son territoire à la recherche d'une femelle réceptive. Il faut aller vite car chez la chevrette, la période de chaleur ne dure que 36 heures environ. Pendant ce temps, le brocard va rester avec la chevrette pour s'accoupler régulièrement. Les deux partenaires vont tourner l'un autour de l'autre, formant des ronds de sorcières au sol, jusqu'à ce que la femelle accepte l'accouplement.

J'ai pu assister à une partie de cette scène avant hier soir. Un brocard était présent, broutant tranquillement lorsqu'une jolie chevrette est arrivée du bois. Un second brocard est arrivé également. Le 1er, l'apercevant, s'est mis à lui courir après, pour le chasser de son territoire. Malheureusement, un humain peu discret et venu perturber cette scène qui aurait pu donner lieu à de jolies images.

Course de brocardsChevreuils

Courses de brocardsbrocard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après être parvenu à chasser son rival, le brocard restant a concentré toute son attention sur la chevrette qui broutait tranquillement dans le champs. S'en est suivi un jeu de séduction, monsieur suivant scrupuleusement madame dans tous ses mouvements. A un moment, madame est rentrée dans le bois, monsieur a suivi et là, seule notre imagination nous permettra de connaitre la suite.

Couple de chevreuilDsc 2299 batchCouple de chevreuilbrocard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chez la chevrette, après l'accouplement, l'embryon ne se fixe que de manière différée, après 4 mois, soit vers fin décembre - début février. La gestation durera juqu'en mai-juin.

J'espère que j'aurais encore la possibilité cette saison d'assister à ce jeu de séduction chez mes cervidés préférés (ce n'est pas compliqué, il n'y a qu'eux dans le coin :) )

A bientôt.

A la rencontre des papillons

Par Le 03/07/2020

Bonjour à tous,

Profitant du soleil de l'été, je me suis dit que faire une séance photo dédiée aux papillons pourrait être sympa.

Je suis donc partie vers une prairie ensoleillée située en pleine nature et là, il y avait des papillons à foison. Voici le résultat de cette balade.

Tout d'abord, voici quelques piérides. Cette famille de papillons comprend environ 1 200 espèces dans le monde, dont environ 50 vivent en Europe et 26 en France métropolitaine. Dans l'ordre, j'ai pu rencontrer : La pièride du chou (2 photos), La piéride du navet (2 photos) et le Citron (2 photos).

Piéride du navetPiéride du navetPiéride du chouPiéride du chouCitronCitron

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la famille des nymphales, plus colorés que les précédents, j'ai eu la chance aussi de voir en nombre le tabac d'Espagne, le paon du jour, le Robert le diable et le vulcain.

Tabac d'Espagne mâlePaon du jourRobert le diableVulcain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, dans la famille des satyres, il y avait de nombreux myrtils dont un couple que j'ai pu photographier.

Couple de myrtilsMyrtil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'espère que cette balade aux papillons vous a plu. Si oui, n'hésitez pas à me laisser un message pour me le dire. Moi, j'ai beaucoup apprécié observer ces insectes si particuliers, butiner de fleurs en fleurs, qui elles aussi, sont toutes aussi jolies les unes que les autres.

A très bientôt.

Rencontre avec le tabac d'Espagne

Par Le 01/07/2020

Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien !

Aujourd'hui, je vais vous raconter ma rencontre avec le tabac d'Espagne et vous présenter celui-ci.

Je me promenais dans une prairie bien fleurie où nombre de papillons de toute espèce voletaient de fleurs en fleurs. Mon regard est attiré par un grand papillon aux teintes orange et noire, qu'il ne me semble pas avoir rencontré à ce jour.

Tabac d'Espagne mâle

Ce papillon, le Tabac d'Espagne, fréquente les bois et forêts un peu partout en France. Il n’est pas rare, mais sa chenille ne mange que de la violette.

Son nom viendrait du fait que la couleur des ailes rappelait celle du tabac en poudre fabriqué à Séville au XVIII° siècle.

C’est un papillon assez grand, 55 à 65 mm d’envergure.

Le tabac d’Espagne habite les lisières de bois et de forêt, les clairières fleuries. Les adultes volent de fin juin à septembre. L’adulte butine les ronces, les chardons et les eupatoires principalement. La chenille apprécie particulièrement les différentes espèces de violettes.

Le spécimen que j'ai rencontré est un joli mâle.

Tabac d'Espagne mâleTabac d'Espagne mâle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tabac d'Espagne mâleTabac d'Espagne mâle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bientôt ...

==> Cliquer sur les photos pour les voir en grand format.

La présentation du dernier né de Woody

Par Le 29/06/2020

Bonjour à tous,

Ce matin, j'ai eu l'heureuse surprise d'avoir de la visite dans le jardin.

En effet, Woody le pic vert est venu me présenter l'un de ses derniers nés.

Pic vert

Pourquoi je vous dis l'un de ses derniers nés ?

Chez cette espèce, les parents se partagent le travail de nourrir et éduquer les petits. Ils couvent à tour de rôle et lorsque les petits sortent du nid, chacun des parents en prend quelques uns pour les éduquer. Ici, Woody est arrivé avec un seul petit, mais il est probable que la femelle s'occupait des autres. Au fait, vous vous souvenez qu'à la mi-avril, woody était venu me présenter sa copine ?

Si si, souvenez vous :)

 

pic vert femelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, dans tous les cas, Woody et son petit m'ont offert de jolies scènes et notamment, Woody, après avoir bien piqué ma pelouse est allé donner la becquée à son bébé. C'était mignon !!!

Pic vertPic vert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'espère qu'ils me rendront d'autres visites dans les prochains jours, et pourquoi pas, peut être que Woody sera accompagné de toute la famille ?

A bientôt ...

==> Cliquer sur la photo pour la voir en grand format.

Le long de la Scarpe et les marais d'Athies

Par Le 28/06/2020

Bonjour à tous,

ce matin, j'ai effectué une sortie avec mon club de rando dans la région d'Arras et plus exactement vers Saint Laurent Blangy et Athies. Ce secteur géographique situé, le long de la Scarpe, canalisée le plus souvent, regorge de marais et de bois très agréables. J'ai eu l'occasion de faire pas mal de rencontres animalières dans ce bel espace de nature.

AthiesAthies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est le moment des nichées, et j'ai rencontré beaucoup de nids de poules d'eau ou de foulque macroule. Beaucoup de poussins évoluaient près de leur parents, comme ce jeune grèbe huppé.

Grèbe huppé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai vu à plusieurs endroits que de nombreux arbres se prêteraient bien à l'hébergement de la chouette chevêche (ou chouette d'Athéna). Il y a en effet de nombreux saules têtards anciens et bien creusés. Il va falloir que j'aille explorer tout cela :).

Dans l'immédiat, il y avait de nombreux oiseaux aquatiques : canards, oies, grèbes, foulques, gallinules poule d'eau ...

Sur les photos suivantes, vous trouverez un couple d'oies cendrées, un grèbe castagneux et une mouette rieuse.

oies cendréesGrèbe castagneux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouette rieuseA bientôt ...

 

 

 

Le coucou et l'accenteur mouchet

Par Le 26/06/2020

Bonjour à tous,

ce matin, un orage sec grondait, il faisait sombre et je remarque un oiseau sur ma clôture. Celui-ci était d'une taille déjà importante et il attire donc mon attention.

Je regarde avec les jumelles et reconnait là le jeune coucou qui était déjà venu me rendre visite il y a quelques jours. Je l'observe et le prends en photo, heureusement, il est calme et ne se sauve pas.

Coucou juvénileCoucou juvénile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il semble avoir faim et ouvre le bec pour réclamer de la nourriture. Je vois donc arriver un accenteur mouchet et je me dis que c'est sûrement lui qui a "hérité" de ce gros bébé. Et oui, le coucou pratique le parasitisme de couvée. La femelle va pondre dans le nid d'une autre espèce d'oiseau et supprime l'un des oeufs déjà pondu par cette espèce. L'oeuf du coucou est donc couvé puis élevé par l'oiseau à qui appartenait le nid. Souvent, lorsqu'il est né, le jeune coucou supprime en les poussant hors du nid, les autres jeunes présents dans le nid.

Coucou juvénileCoucou juvénile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les scènes suivantes viendront confirmer que les accenteurs mouchets sont bien les parents adoptifs de notre grand gaillard de coucou. Ils ont bien du boulot et je leur souhaite bon courage. Heureusement, le coucou ne devrait plus tarder à prendre son autonomie.

Coucou juvénile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

==>  Cliquer sur les photos pour les voir en grand format.

Quand tout commence par un regard ...

Par Le 25/06/2020

Bonjour à tous,

Comme souvent en ce moment, le soir, j'aime bien aller faire une petite promenade digestive. Hier soir, je n'ai pas raté cette petite habitude et je suis donc partie profiter de la campagne qui m'entoure.

En longeant le champs de blé, j'aperçois dans un 1er temps, 2 oreilles qui dépassent des épis. Je m'immobilise jusqu'à ce que une tête émerge au dessus des épis. Là, la chevrette me perce de son regard.

Chevrette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne bouge plus et la suis des yeux. Elle s'écarte un peu, fait demi-tour, et commence à marcher lentement dans le sillon laissé par les roues du tracteur. J'avance un peu, afin de me positionner perpendiculairement au sillon et ainsi pouvoir voir la chevrette. Là, surprise ! elle n'est pas seule !

Chevrette et ses 2 faons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chevrette continuera à avancer tranquillement, sans accélérer le pas, permettant à ses 2 faons, et oui, car elle en a 2, de la suivre sans difficulté. La petite famille va remonter le sillon jusqu'à disparaitre dans la forêt.

Chevrette et ses 2 faons

 

 

 

 

 

 

Le mulotage du renard

Par Le 23/06/2020

Bonsoir à tous, aujourd'hui je vous propose de vous raconter mon observation d'une séance de mulotage d'un renard.

Et oui, car le renard mange principalement des petits rongeurs et nettoie la nature des animaux morts de causes diverses. Malheureusement, sa réputation de "mangeurs de poule" lui nuit fortement et en fait un animal "nuisible" aux yeux de la loi. Si il s'attaque à cette nourriture facile, c'est qu'il ne trouve pas ce dont il a besoin dans la nature ou qu'il a des petits à nourrir.

Bref, même si je déplore le sort réservé aux renards, je ne suis pas là pour faire le procès de ceux qui les persécutent.

Un soir du début de ce mois, j'ai eu la chance d'assister à une scène de mulotage, soit la chasse d'un renard aux souris et autres rongeurs.

Le renard est arrivé d'un coup, comme ils savent bien le faire. Je pense qu'il m'avait repéré mais il n'a pas semblé craindre  ma présence.

L'arrivée du renard

 

 

 

 

 

 

 

Tranquillement, il avancera, délicatement, silencieusement, à l'écoute du moindre bruissement d'herbe synonyme de la présence d'un rongeur. Il s'assoie, se lèche un peu, puis repart. Enfin, il entend le bruit léger tant attendu et brusquement, il prend son élan et saute sur sa proie.

Renard au mulotageRenard au mulotage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le saut du renard

Lièvre et lapins au détour des chemins

Par Le 22/06/2020

Bonjour à tous,

le beau temps et des températures plus agréables reviennent, ici, dans le Pas de Calais. C'est quand même plus agréable !

Hier soir, après la pluie, je suis allée faire une balade digestive en compagnie de 2 amies. Cette promenade, qui a duré jusqu'au crépuscule, nous a donné l'occasion de rencontrer pas mal d'animaux et notamment un lièvre et une ribambelle de lapins de garenne. Il faut bien dire que ces derniers sont très prolifiques :)

Depuis quelques années, toujours au même endroit, je vois un lièvre qui se repose. Hier soir, il était là, à quelques mètres de son gite habituel. Je pense que c'est toujours le même et sur ces photos vous pourrez constater qu'il n'est plus tout jeune. On voit clairement son oreille droite qui est entaillée.

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Outre ce lièvre, nous avons rencontré aussi de nombreux lapins de garenne. Je les aime bien ces petits lapins, je les trouve si mignons à courir partout. Sur la seconde photo, on remarque une maman lapine avec son petit. Au vu du ventre rebondi de la maman, j'ai bien l'impression que de nouvelles naissances sont imminentes !

Lapin de garenne 1Lapin de garenne 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voilà pour aujourd'hui ... Je vous souhaite une belle fin de journée et à bientôt.

La gourmandise des chevreuils

Par Le 21/06/2020

Bonjour à tous,

j'espère que vous allez bien. Moi, ça va.

Aujourd'hui, je vais vous parler de ma rencontre avec des chevreuils. Il y en a pas mal dans mon coin mais en ce moment, avec la hauteur de la végétation ils sont assez difficiles à repérer. Bien souvent, lorsque je pars faire une balade en lisière de forêt j'en vois toujours au moins un. Là, lors d'une même balade, j'en ai rencontré 4 qui avaient tous un point commun : leur gourmandise.

Souvent, je les rencontre tôt le matin ou en fin de journée. Mais là, on était en pleine journée.

Tout d'abord, mon regard est attiré par un mouvement léger sur ma gauche, dans le champs de blé. Une tête revêtue de cornes apparait de temps en temps. Un brocard est là, se régalant des épis de blé tous tendres.

Le brocard gourmand

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je poursuis ma promenade, et un peu plus loin, dans un autre champs de blé,se faisant encore plus discrète une chevrette mastique tranquillement les épis qu'elle vient de cueillir. J'avoue que celle-ci, j'ai bien failli la louper.La chevrette gourmande

Enfin, au retour de cette balade, je longe un champs laissé en jachère, où les foins sont bien hauts. Je ne voyais aucune présence et d'un seule coup, 2 chevrettes se relèvent, partent en galopant sur quelques mètres, avant de s'arrêter et de regarder autour d'elles. Elles ne tarderont pas à se remettre à galoper pour disparaitre dans la forêt.

 

Les chevrettes curieuses

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'apprécie beaucoup faire de telles rencontres lors de mes promenades dans la campagne. J'espère que vous apprécierez aussi. A bientôt, pour de nouvelles rencontres.

Ma rencontre semi nocturne avec un habitant de mon jardin

Par Le 20/06/2020

Re-bonjour à tous,

hier soir je m'apprêtais à aller au lit, et comme chaque jour, avant de baisser les stores et rideaux, je jette un oeil dehors. Il est 22h45, il fait sombre même si la nuit n'est pas encore complétement installée. Je détecte un mouvement sur la pelouse, une chose presque ronde avance lentement, mais sûrement, vers ce que j'appelais la fontaine des oiseaux.

En effet, si à la belle saison, je ne donne plus (ou presque plus) à manger aux oiseaux, je veille scrupuleusement à leur laisser de l'eau à disposition, à la fois pour boire, mais aussi pour le bain.

Je redescends donc au rez de chaussée, attrape l'appareil photo et sors voir mon petit visiteur. Il était sagement en train de boire dans le récipient mis à disposition des visiteurs de passage (et oui, maintenant je sais qu'il n'y a pas que les oiseaux qui se servent).

Hérisson se désaltérant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je règle donc l'appareil photo pour essayer d'avoir des images correctes malgré le fait que la nuit est presque installée. Je ne vois d'ailleurs quasiment plus rien dans le viseur. L'avantage des hérissons, il faut bien le dire, c'est que ce n'est pas très rapide. Je parviendrai à prendre 3 clichés corrects de mon petit visiteurs, avant de partir rejoindre mon lit et de le laisser vaquer à ses occupations.

Je vous dis à bientôt pour de nouvelles rencontres.

Hérisson 1Hérisson 2